La fin des camping-car et de la vanlife avec le pétrole ?

Les camping-car, ces véhicules trop polluants

Introduction au dilemme

Le vanlife, vous le savez, c’est bien plus qu’un simple hashtag tendance sur les réseaux. Pour beaucoup, c’est une quête de liberté, un retour aux sources, voire une forme de résistance à la consommation effrénée. Mais, voilà le hic : même si on cherche à réduire notre empreinte écologique, nos fidèles destriers, les camping-cars diesel, soulèvent une question épineuse et se font généralement très mal voir chez la grande majorité des gens, qui voient en ces véhicules des générateurs de CO2 sur roues.

On ne va pas se mentir, les moteurs diesel, c’est pas vraiment ce qu’on peut appeler une panacée écolo. Émissions de particules fines, oxydes d’azote… la liste est longue. Pourtant, dans l’univers du vanlife, ils règnent en maîtres. Pourquoi ? Simplement parce qu’ils offrent une autonomie et une robustesse que beaucoup d’entre nous jugent indispensables pour nos périples au long cours. Mais, et c’est un grand mais, ce n’est pas parce qu’on roule en diesel qu’on a jeté l’éponge côté écologie. Loin de là !

La vanlife à l’année, c’est plutôt écolo !

Vous vous souvenez, dans un précédent article, on avait abordé ce sujet épineux. On avait conclu, après moult réflexions, que le mode de vie vanlife, malgré ses apparences, pouvait être considéré comme une démarche écoresponsable. Bien sûr, on ne va pas vous refaire le coup de la greenwashing, mais rappelez-vous : réduction des consommations, grosses grosses économies au niveau du chauffage, choix de vie minimaliste, utilisation réfléchie des ressources… En somme, même si nos moteurs diesel ne sont pas exempts de reproches, notre mode de vie, lui, penche clairement du côté vert de la force. Et c’est déjà pas mal, vous ne trouvez pas ?

Mais cela ne sera pas suffisant, il va falloir faire mieux, quel est l’état actuel de la situation ?

Quand les diesels ne pourront plus rouler ?

État des lieux réglementaire

Alors, parlons peu, mais parlons bien : 2040, c’est la date clé. À partir de là, la vente de véhicules thermiques neufs, oui, y compris nos chers diesels, ça sera fini, kaput, interdit par la loi d’orientation des mobilités (LOM). Mais attention, ça veut pas dire que du jour au lendemain, votre fidèle compagnon de route sera bon pour la casse. Non, non, c’est la vente qui est visée, pas l’utilisation. Vous suivez ? C’est une nuance de taille !

Maintenant, dissipons un peu le brouillard. Beaucoup ont crié au scandale, pensant que tous les véhicules diesel seraient interdits de circulation. Faux ! La loi, elle parle de vente, pas d’interdiction de rouler. Du coup, pour ceux qui, comme vous, sont déjà équipés, c’est une autre paire de manches. Vous pourrez toujours profiter de vos escapades, sans craindre le gendarme derrière chaque virage. Mais, soyons clairs, ça n’empêche pas de penser à l’avenir, hein ?

Impact des Zones à Faibles Émissions (ZFE)

Parlons maintenant des fameuses ZFE, ces zones à faibles émissions. Ce sont des zones ces espaces où les véhicules les plus polluants se voient déjà gentiment mais fermement refuser l’entrée.

Il existe actuellement 12 ZFE en France métropolitaine.

• Eurométropole de Strasbourg
• Grand Lyon Métropole
• Grand Reims Communauté Urbaine
• Grenoble-Alpes-Métropole
• Métropole du Grand Paris
• Métropole de Rouen-Normandie
• Métropole Aix-Marseille Provence
• Métropole Nice Côte d’Azur
• Montpellier-Méditerranée Métropole
• Saint-Etienne Métropole
• Toulouse Métropole
• Clermont-Ferrand

Plus les années passeront, plus ces zones vont se multiplier, réduisant petit à petit notre terrain de jeu.

C’est pas pour vous faire peur, mais juste pour dire que, oui, il va falloir s’adapter.

Faites d’ailleurs très attention lorsque vous devez traverser l’une de ces zones, nous nous sommes fait piégés du coté de Grenoble sans même s’en rendre compte

Quel est l’avenir des camping-car ?

Alternatives aux pétrole

Maintenant que l’on sait qu’il va falloir se passer de pétrole, comment faire ? Pour nos camping-cars, ça veut dire se tourner vers des alternatives énergétiques : l’électrique, l’hybride, et l’hydrogène. Chaque option a son charme. L’électrique, c’est déjà connu pour les voiture. c’est le silence et l’absence de pollution directe. L’hybride, c’est un peu le meilleur des deux mondes, avec une réduction notable des émissions. Et l’hydrogène ? Un potentiel énorme, avec de l’eau comme seul rejet. Mais, entre nous, chaque médaille a son revers. Les coûts, l’autonomie, les infrastructures… autant de défis à relever.

Si en théorie, rouler en véhicule aménagé électrique ou à l’hydrogène parait être la solution de remplacement, dans la pratique, c’est un peu plus rock’n’roll. Pourquoi ? Simplement parce que l’autonomie, surtout pour de longs trajets typiques du vanlife, peut s’avérer limitée.

Bon alors il est tout a fait possible de s’adapter et faire du slowtravel. Ok ça c’est top quand la vanlife est notre mode de vie, nous avons le temps. Mais pour tous ceux qui n’ont que 5 semaines par an pour en profiter, c’est tout de suite pas la meme chose. Des haut de France pour aller rejoindre les chaleurs du Maroc, s’arrêter tous les 300km pour recharger, non, c’est actuellement impossible.

Et quand il s’agit de recharger ou de trouver une station d’hydrogène, c’est un peu comme chercher une oasis dans le désert.

Innovations et adaptations futures

Mais, ne soyons pas de ceux qui voient le verre à moitié vide. L’avenir, c’est aussi des innovations et des adaptations qui nous attendent au tournant. On parle de progrès technologiques qui pourraient bien révolutionner notre manière de concevoir le vanlife. Plus d’autonomie, des temps de recharge réduits, une infrastructure plus dense… Les constructeurs et les ingénieurs sont sur le coup, et quelque chose me dit que les prochaines années vont nous apporter leur lot de surprises agréables. Alors, oui, il va falloir s’adapter, peut-être même revoir notre façon de voyager tout de meme, mais l’horizon est prometteur. Et qui sait ? Peut-être que bientôt, on explorera les routes et les sentiers avec la certitude de ne laisser derrière nous qu’une empreinte légère, celle de nos pas. Imaginez des panneaux assez puissant pour pouvoir vous permettre de récupérer une bonne partie de l’énergie tout en roulant !

Faut-il acheter un véhicule de loisir aujourd’hui ?

Raisonner sur le long terme

Alors, investir dans un camping-car diesel maintenant, bonne ou mauvaise idée ? Si on regarde la route (et les kilomètres) qui s’étend devant nous, acheter un diesel a encore du sens. Pourquoi ? Parce que, même avec les changements à venir, on a encore du temps devant nous avant que les interdictions de circulation ne frappent à notre porte. Et puis, soyons honnêtes, la liberté et les souvenirs qu’offre un camping-car, c’est pas demain la veille que ça se démode. Alors, oui, pour ceux qui rêvent de grands espaces, l’achat reste une option à considérer.

L’option de la location

Maintenant, si l’engagement sur le long terme vous donne des sueurs froides, pourquoi ne pas penser à la location ? La location offre flexibilité et liberté, sans les tracas liés à la propriété. Vous pourrez changer de modèle selon vos envies, et qui sait, peut-être tomber amoureux d’une alternative plus verte en chemin.

L’essor des communautés et des innovations dans le vanlife

Création de communautés écoresponsables

Le vanlife, c’est pas juste une affaire de véhicule, c’est aussi un état d’esprit. Et devinez quoi ? Des communautés écoresponsables émergent, unies par la volonté de réduire leur empreinte écologique. Ces groupes partagent astuces, innovations et bonnes pratiques pour un vanlife plus vert. Une belle façon de conjuguer aventure et respect de l’environnement.

Adaptation des véhicules

Quant aux camping-cars diesel, ils ne sont pas laissés pour compte. L’innovation bat son plein, avec des technologies émergentes permettant leur adaptation. Kits de conversion électrique, améliorations de l’efficacité énergétique… les possibilités s’élargissent. C’est une nouvelle ère qui s’annonce, où le vanlife peut rimer avec durabilité.